Fin 1865, l’occasion se présente pour la Ville de Metz de faire l’acquisition d’une propriété dans le village de Montigny pour y transférer l’ancien jardin botanique de la rue du Tombois. « Mal situé, peu fréquenté », celui-ci n’est plus que « l’ombre de lui-même » quand à sa fonction d’établissement scientifique et artistique, sur le modèle du Jardin des Plantes de Paris.
La propriété Frescatelly est « un vaste terrain clos d’une grille, avec au centre une villa, à l’avant un parc et à l’arrière des jardins (…) » qui se prête tout à fait à l’installation des collections botaniques de la rue du Tombois, l’accueil de l’école de botanique et des sociétés savantes d’Histoire naturelle et d’Horticulture. Après étude des propositions d’aménagement, la Commission des jardins et promenades publiques réunie par le maire Félix Maréchal retient le projet de l’architecte de la ville Demoget, intégrant le jardin des plantes et un jardin d’agrément à l’anglaise.
« En mars 1867, les travaux démarrent. Les résultats sont probants puisque dès l’été le nouveau jardin botanique parait jouir de la faveur des habitants, avec une moyenne de 142 visiteurs par jour pour le mois de juillet. »
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Extraits de la thèse « Urbanisme et mentalité, Metz 1850-1870 » par Michèle Kuntz sous la direction de François Roth – AMM CB1334
A la suite, découvrez l’évolution de l’aménagement du jardin botanique à travers les plans du dossier 9Fi542.