Exposition

Le Sablon, miroir d'une cité

100è anniversaire du rattachement à la ville de Metz

  1. Introduction
  2. Au coeur de l’arène
  3. De l’eau aux portes de la ville
  4. le grand cimetière de Divodurum
  5. Le lieu de tous les cultes
  6. Siège d’un christianisme triomphant
  7. Ad Basilicas, le quartier des basiliques
  8. Un lieu de protection et à protéger
  9. Le siège de 1552
  10. Les fortifications
  11. La municipalité du Sablon
  12. Les trois guerres
  13. Rattachement du Sablon à Metz
  14. Urbanisme et habitations
  15. Edifices publics
  16. Commerces, artisanat
  17. Tramways
  18. Démographie
  19. Tissu associatif
  20. Le Sablon aujourd’hui

L’histoire d’un quartier incontournable de l’histoire de Metz, un lieu majeur qui permet de comprendre les enjeux politiques, économiques et culturels de la ville depuis l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours.

Une exposition organisée par
la Société d’Histoire du Sablon, le Musée de La Cour d’Or-Metz Métropole et les Archives municipales de Metz.

→ Voir les crédits détaillés

Elle a été présentée au Centre République au Sablon du 18/05 au 25/05/2014 et aux Archives Municipales  du 30/05 au 14/08/2014.

 

Introduction

Quand la géologie permet d'expliquer un nom

Le territoire du Sablon – qui s’étend sur la rive gauche de la Seille – est installé sur un terrain constitué de sable et de gravier. Ils recouvrent sur une épaisseur de 12 à 15 m des argiles de l’ère secondaire (période du Jurassique inférieur). Pour cette raison, dès l’époque romaine, cet espace est appelé Ad Arenas, c’est-à-dire « aux arènes ». En latin, arena signifie le sable. Le mot Sablon, toujours utilisé de nos jours, a connu une longue évolution linguistique.
Au Moyen Âge, quelques années seulement après le règne de Louis le Pieux, une charte de 880 évoque une « vigne située près de Metz dans un lieu qui s’appelait Savelonis » (in loco qui dicitur Savelonis).
En 1365, dans la chronique de Saint-Thiébault, le terme Savelon apparaît sous sa forme francisée. C’est un dérivé de Savel, un nom de lieu-dit qui désigne une terre sablonneuse. Progressivement, Savelon deviendra Sablon.

ad arenas > savelonis > savelon > sablon

Un vaste territoire

Il reste assez difficile de donner une délimitation précise à cet immense quartier. Selon les époques, il a d’ailleurs été plus ou moins étendu. Par exemple, lors du siège de Metz en 1552, il a subi de nombreuses destructions, est devenu un simple glacis défensif et a vu ses limites se restreindre de manière conséquente. Son territoire sera même coupé en deux avec l’avènement de la voie ferrée au XIXe siècle, avant qu’il ne soit gagné par la construction de la Nouvelle Ville (Neue stadt) à partir de 1890. Lorsque Divodurum était enserrée dans ses remparts – dont les états successifs ont évolué au cours des siècles – c’était une entité géographique qui avait pratiquement la même superficie que la ville intra-muros.

Aujourd’hui, on peut situer le Sablon derrière la gare de Metz, avec un prolongement vers le sud de la ville jusqu’aux portes de Magny. À l’est, la Seille constitue sa frontière naturelle, tandis qu’à l’ouest l’emprise du chemin de fer apparaît comme une limite plus ou moins flottante. Pour cette raison, le quartier Sainte-Thérèse, comme certaines rues bordant le canal de la Moselle, sont considérés, selon les époques, comme des espaces ayant appartenu au Sablon. Preuve, finalement que le Sablon fascine et qu’il possède une attraction particulière. C’est en tout cas un quartier incontournable de l’histoire de Metz, un lieu majeur qui permet de comprendre les enjeux politiques, économiques et culturels de la ville depuis l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours.

Iconographie: 1. Divodurum au Haut Empire (Ier-IIe s.), (DAO J. Trapp)

12. Les Trois Guerres

15. Édifices publics

Au moment de son rattachement à Metz, le Sablon est organisé autour d’édifices publics qui composent sa « colonne vertébrale ». En voici les principaux.

Mairie - École

construite en 1886
détruite en 1945
place Saint-Livier

La Mairie - École

Sur la place Saint-Livier, près de l’actuel petit square avait été construit en 1886 un superbe bâtiment qui avait pour fonction d’abriter une école et les Services municipaux. À l’étage deux appartements avaient été aménagés. Après la fusion avec la ville de Metz, le bâtiment a continué à abriter des salles de classe jusqu’à sa destruction en mai 1944 par les bombardements des Alliés.

École du Graoully

adresse
construite en 1904

École du Graoully

Elle a été construite en 1904, puis rehaussée d’un étage en 1908. Ce fut une école multiconfessionnelle, car elle a abrité une école maternelle dirigée par des Soeurs de Sainte-Chrétienne et deux écoles primaires catholique et protestante ainsi qu’une classe de confession juive. Des bains municipaux ont été aménagés au sous-sol pour apporter un peu de confort aux Sablonnais.

Caserne des Pompiers

rue du Graoully

La Caserne des Pompiers

Située dans la rue du Graouilly, reconvertie en local technique des Services municipaux, la caserne de l’époque a conservé sa structure d’origine. Un second bâtiment situé à l’endroit du préau actuel de l’école abritait les pompes. Existait également une tour en bois d’exercice permettant aux pompiers de s’entrainer en temps réel. Des plans nous donnent une image très précise de ces équipements.

École du Graoully

adresse
construite en 1904

École du Graoully

Elle a été construite en 1904, puis rehaussée d’un étage en 1908. Ce fut une école multiconfessionnelle, car elle a abrité une école maternelle dirigée par des Soeurs de Sainte-Chrétienne et deux écoles primaires catholique et protestante ainsi qu’une classe de confession juive. Des bains municipaux ont été aménagés au sous-sol pour apporter un peu de confort aux Sablonnais.

Caserne des Pompiers

rue du Graoully

La Caserne des Pompiers

Située dans la rue du Graouilly, reconvertie en local technique des Services municipaux, la caserne de l’époque a conservé sa structure d’origine. Un second bâtiment situé à l’endroit du préau actuel de l’école abritait les pompes. Existait également une tour en bois d’exercice permettant aux pompiers de s’entrainer en temps réel. Des plans nous donnent une image très précise de ces équipements.