Exposition

Des Villages aux Quartiers

50ème anniversaire du rattachement à la ville de Metz de Borny, Magny, Vallières

Une exposition pour raconter l’histoire des quartiers de Borny, Magny et Vallières, depuis leurs origines à la Révolution

  • Borny
  • Magny
  • Vallières

CREDITS : Cette exposition a été présentée aux Archives Municipales  du 8/10 au 31/12/2012. Elle été conçue et réalisée par les Archives municipales en partenariat avec la Direction de la Communication et le Service Système et Information Géographique. Comité de rédaction : Sandrine Cocca, Thierry Deprez, Maxime Hénault, Sébastien Wagner.  Remerciements : MMES Barbé et Petska, MM. Bucciarelli, Godfrin, Maguin et Muller pour le prêt de leurs photographies.

Borny

"Mi-partie de gueules à deux chefs d’or en pal, accostées d’une croix de lorraine d’argent, et de gueules à fleur de lys d’argent d’où naît une palme de sinople — au chef d’azur à trois fleurs de lys d’or" Les armes de Borny reprennent celles des abbayes de Saint-Pierre-aux-Nonnains et de Saint-Vincent de Metz qui se partageaient le village dès le Xe s. Les trois fleurs de lys sur fond bleu rappellent la concession de Louis XIII en 1631.
Voir l'histoire de Borny

Magny

« De gueules à six tours d’argent, trois, deux, une, accostées de sept trèfles d’or, deux, trois, deux » Armes des anciens seigneurs de Magny au Moyen Âge.
Voir l'histoire de Magny

Vallières

« D’argent à la bande de gueules chargée de trois tours d’or » Armes de la famille de Faulquenel, des paraiges messins, qui a donné son nom à l’un des quatre anciens bans de Vallières.
Voir l'histoire de Vallières

Les liens historiques entre Metz et Trèves

Metz et Trèves appartiennent à la Première Belgique, une des trois grandes régions des Gaules avec la Celtique et l’Aquitaine. Metz et Trèves, centres administratifs romains, sont des sièges épiscopaux. L’ancienne province de Trèves comprend quatre diocèses, Trèves, Metz, Toul, Verdun et font partie du Saint Empire romain germanique.

Après la chute de l’hégémonie romaine, les villes appartiennent tout d’abord aux
Mérovingiens, puis aux Carolingiens. Metz devient la ville la plus importante de la région ainsi que la plus grande ville francophone jusqu’au Haut Moyen Âge.
Les archevêques de Trèves deviennent princes électeurs. Parmi eux, Baudouin de
Luxembourg ou Baudoin de Trèves, archevêque de 1307 à 1354. Il est l’un des Princes d’Empire les plus influents de son époque.

Un traité de paix entre Baudouin, Jean I er roi de Bohême, Fery IV duc de Lorraine, le comte Édouard Ier de Bar et la Cité de Metz est signé. Le document est conservé aux Archives municipales de Metz.

Au gré des circonstances, les seigneurs s’allient ou s’opposent à la cité de Metz. En 1324, Baudouin prend part à la guerre des quatre seigneurs (appelée également guerre de Metz) qui forment une coalition contre la ville de Metz afin de s’en emparer à la suite de querelles et de dettes. Metz fait appel à des mercenaires rhénans, de la vallée de la Moselle, de la Sarre et du Rhin pour renforcer sa milice. Plus de 700 cavaliers et autant de fantassins sont engagés et la ville achète les services de différents seigneurs, de leurs chevaliers, de leurs écuyers et de leurs gens d’armes.
Après deux années de troubles, le pape Jean XXII refusant son assistance financière, les quatre princes ligués sont contraints de conclure la paix. Les bourgeois messins s’engagent à ne plus acheter de terres sur les fiefs des princes sans leur consentement.
C’est pendant le siège de Metz de 1324 qu’a lieu le premier usage notable de canons en Occident.

Metz et Trèves appartiennent à la Première Belgique, une des trois grandes régions des Gaules avec la Celtique et l’Aquitaine.
Metz et Trèves, centres administratifs romains, sont des sièges épiscopaux.
L’ancienne province de Trèves comprend quatre diocèses, Trèves, Metz, Toul, Verdun
et font partie du Saint Empire romain germanique.Après la chute de l’hégémonie romaine, les villes appartiennent tout d’abord aux Mérovingiens, puis aux Carolingiens. Metz devient la ville la plus importante de la région ainsi que la plus grande ville francophone jusqu’au Haut Moyen Âge.
Les archevêques de Trèves deviennent princes électeurs. Parmi eux, Baudouin de Luxembourg ou Baudoin de Trèves, archevêque de 1307 à 1354. Il est l’un des Princes
d’Empire les plus influents de son époque

Plaque de verre © Musée de La Cour d’Or – Metz Métropole

Johann Baptist Keune

1858-1937

né à Trèves
directeur des musées de Metz
historien, archéologue, chercheur

Né le 27 novembre 1858 à Trèves, Johann Baptist Keune fait des études de philologie. Il devient professeur à Trèves puis arrive à Metz en 1892 pour occuper un poste d’enseignant au petit séminaire de Montigny jusqu’en 1918. En 1896, il est nommé conservateur des musées puis directeur des musées de la ville en 1899.

Très dynamique, il multiplie les déplacements pour visiter d’autres musées et remplit de nombreux carnets où il y note toutes les observations utiles pour comparer les objets découverts à Metz et ceux d’ailleurs.
À cette époque, la ville de Metz s’agrandit pour créer la «Neue Stadt» et les chantiers de fouilles archéologiques sont multiples (lunette d’Arçon, l’amphithéâtre galloromain du Sablon, secteur de la citadelle et porte Serpenoise, porte des Allemands). Il est parmi l’un des premiers chercheurs à photographier les sites en cours de fouille et à les publier dans des revues scientifiques.

Fiche domiciliaire 1F2/521
Dossier personnel 2K/c101 / Personalakte

Les Musées de la Cour d’Or conservent la collection de ses carnets,l’inventaire de sa correspondance avec des savants renommés français et allemands et ses nombreuses publications.

Historien, archéologue et membre éminent de la «Gesellschaft für Lothringische Geschichte und Altertumskunde» (Société d’Histoire et d’Archéologie de la Lorraine) à partir de 1893, il représente la société à de nombreux congrès scientifiques, encourage et enseigne l’archéologie.

Suite à l’armistice de la Première Guerre mondiale, il est démis de ses fonctions le 19 novembre 1918. Il reste un temps aux musées comme simple employé pour former son successeur Roger Clément. Expulsé en raison de sa nationalité, il retourne à Trèves en octobre 1919 et devient chercheur indépendant et bénévole à la bibliothèque du Landesmuseum de Trèves.

Plaque de verre © Musée de La Cour d’Or – Metz Métropole
À côté du centre Pompidou- Metz, un jardin porte son nom par la délibération du conseil municipal du 1er juillet 2010 afin de lui rendre hommage.