
Exposition
Retour sur le Jumelage Metz-Trèves
60 ans d'une amitié franco-allemande
Une exposition bilingue pour commémorer le 60ème anniversaire du jumelage des villes de Metz et Trêves. Elle est présentée dans le cadre de « Metz est Wunderbar », 2è édition d’une semaine de célébrations autour de l’amitié franco-allemande.
- Les liens historiques entre Metz et Trèves
- Le jumelage officiel Metz-Trèves en 1957
- Un lien d’amitié qui perdure
- Portrait de Johann Baptist Keune
- Portrait d’Auguste Migette
Le jumelage avec Trèves dès 1957 est un acte fort de la part de la Ville de Metz, ancienne ville doublement annexée
Les liens historiques entre Metz et Trèves
Metz et Trèves appartiennent à la Première Belgique, une des trois grandes régions des Gaules avec la Celtique et l’Aquitaine. Metz et Trèves, centres administratifs romains, sont des sièges épiscopaux. L’ancienne province de Trèves comprend quatre diocèses, Trèves, Metz, Toul, Verdun et font partie du Saint Empire romain germanique.
Après la chute de l’hégémonie romaine, les villes appartiennent tout d’abord aux
Mérovingiens, puis aux Carolingiens. Metz devient la ville la plus importante de la région ainsi que la plus grande ville francophone jusqu’au Haut Moyen Âge.
Les archevêques de Trèves deviennent princes électeurs. Parmi eux, Baudouin de
Luxembourg ou Baudoin de Trèves, archevêque de 1307 à 1354. Il est l’un des Princes d’Empire les plus influents de son époque.

Au gré des circonstances, les seigneurs s’allient ou s’opposent à la cité de Metz. En 1324, Baudouin prend part à la guerre des quatre seigneurs (appelée également guerre de Metz) qui forment une coalition contre la ville de Metz afin de s’en emparer à la suite de querelles et de dettes. Metz fait appel à des mercenaires rhénans, de la vallée de la Moselle, de la Sarre et du Rhin pour renforcer sa milice. Plus de 700 cavaliers et autant de fantassins sont engagés et la ville achète les services de différents seigneurs, de leurs chevaliers, de leurs écuyers et de leurs gens d’armes.
Après deux années de troubles, le pape Jean XXII refusant son assistance financière, les quatre princes ligués sont contraints de conclure la paix. Les bourgeois messins s’engagent à ne plus acheter de terres sur les fiefs des princes sans leur consentement.
C’est pendant le siège de Metz de 1324 qu’a lieu le premier usage notable de canons en Occident.

Metz et Trèves appartiennent à la Première Belgique, une des trois grandes régions des Gaules avec la Celtique et l’Aquitaine.
Metz et Trèves, centres administratifs romains, sont des sièges épiscopaux.
L’ancienne province de Trèves comprend quatre diocèses, Trèves, Metz, Toul, Verdun
et font partie du Saint Empire romain germanique.Après la chute de l’hégémonie romaine, les villes appartiennent tout d’abord aux Mérovingiens, puis aux Carolingiens. Metz devient la ville la plus importante de la région ainsi que la plus grande ville francophone jusqu’au Haut Moyen Âge.
Les archevêques de Trèves deviennent princes électeurs. Parmi eux, Baudouin de Luxembourg ou Baudoin de Trèves, archevêque de 1307 à 1354. Il est l’un des Princes
d’Empire les plus influents de son époque

Johann Baptist Keune
1858-1937
né à Trèves
directeur des musées de Metz
historien, archéologue, chercheur
Né le 27 novembre 1858 à Trèves, Johann Baptist Keune fait des études de philologie. Il devient professeur à Trèves puis arrive à Metz en 1892 pour occuper un poste d’enseignant au petit séminaire de Montigny jusqu’en 1918. En 1896, il est nommé conservateur des musées puis directeur des musées de la ville en 1899.
Très dynamique, il multiplie les déplacements pour visiter d’autres musées et remplit de nombreux carnets où il y note toutes les observations utiles pour comparer les objets découverts à Metz et ceux d’ailleurs.
À cette époque, la ville de Metz s’agrandit pour créer la «Neue Stadt» et les chantiers de fouilles archéologiques sont multiples (lunette d’Arçon, l’amphithéâtre galloromain du Sablon, secteur de la citadelle et porte Serpenoise, porte des Allemands). Il est parmi l’un des premiers chercheurs à photographier les sites en cours de fouille et à les publier dans des revues scientifiques.
Les Musées de la Cour d’Or conservent la collection de ses carnets,l’inventaire de sa correspondance avec des savants renommés français et allemands et ses nombreuses publications.
Historien, archéologue et membre éminent de la «Gesellschaft für Lothringische Geschichte und Altertumskunde» (Société d’Histoire et d’Archéologie de la Lorraine) à partir de 1893, il représente la société à de nombreux congrès scientifiques, encourage et enseigne l’archéologie.
Suite à l’armistice de la Première Guerre mondiale, il est démis de ses fonctions le 19 novembre 1918. Il reste un temps aux musées comme simple employé pour former son successeur Roger Clément. Expulsé en raison de sa nationalité, il retourne à Trèves en octobre 1919 et devient chercheur indépendant et bénévole à la bibliothèque du Landesmuseum de Trèves.